Gorges Enesco naît en roumaine le 19 août 1981. Il meurt à Paris le 4 mai 1955. C’est un enfant prodige comblé de dons. Pablo Casals l'a surnommé " le Mozart du XXème siècle ". Rentré au conservatoire de Vienne à l’âge de 7 ans, il en ressort à 12 ans avec des premiers prix de violon et de composition. Comme Honegger, il termine ses études musicales à Paris où il a pour maîtres Massenet et Fauré.
Il a su concilier une carrière exceptionnelle de soliste et une activité de compositeur. Il est le fondateur de l’école roumaine contemporaine. La musique d’Enesco est à la Roumanie ce que la musique de Bartok est à la Hongrie. « Un demi siècle d'amitié m'unit à lui. Enesco m'a toujours inspiré une tendre affection, et je le place, sans la moindre hésitation, au tout premier rang des compositeurs de notre temps », a dit de lui Pablo Casals
Son style réalise une mystérieuse synthèse entre un double héritage, celui du romantisme allemand et de la subtilité française, et une spécificité roumaine puisée aux sources les plus pures du folklore de son pays. Il faut également souligner la modernité d’Enesco. On lui doit un opéra, Œdipe, 3 symphonies, deux rapsodies roumaines, deux suites pour orchestre, trois sonates pour piano et violon, deux sonates pour piano. « L’histoire ne le retiendra peut être pas mais il semble certain qu’Enesco soit v enu à St Leu visiter des amis »
Arthur Honegger naît en 1892 au Havre. Son père, Zurichois, s’établit pour le négoce du café. Sa mère excellente pianiste amateur favorise la vocation musicale de son fils. Honegger commença ses études musicales à Zurich et paracheva sa formation à Paris avec Widor pour la composition et Vincent D’Indy pour la direction d’orchestre.
En janvier 1920, se tient une soirée musicale chez Darius Milhaud, avec Louis Durey, Georges Auric, Germaine Tailleferre, Francis Poulenc, Arthur Honegger, Jean Cocteau, et Henri Collet. C'est ce dernier, journaliste et compositeur, qui «invente» le Groupe des Six, dans un article qu'il fait paraître dans Comoedia.
Honegger restera étranger aux grands principes esthétiques du groupe des six qui exaltaient les vertus démystifiantes des musiques de cirque et de music-hall :
« Je n'ai pas le culte de la foire, ni du music-hall, mais au contraire celui de la musique de chambre et de la musique symphonique dans ce qu'elle a de plus grave et de plus austère. J'attache une grande importance à l'architecture musicale, que je ne voudrais jamais voir sacrifiée à des raisons d'ordre littéraire ou pictural. »
Son œuvre ne se rattache à aucun système. Son culte pour Bach lui inspire le goût des fortes architectures sonores, d’un lyrisme grave, vigoureux, parfois teinté de mysticisme. L’œuvre d’Arthur Honegger est considérable : des opéras, des opérettes, des ballets, des musiques de films( Napoléon, d’A.Gance), des oratorios( Le Roi David, Jeanne au Bûcher), des cantates, 5 symphonies ; de la musique de chambre. Les plus connues restent peut être Pacific 231 et Le Roi David.
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